Fermez immédiatement l’aéroport de Genève-Cointrin!

de: Communiqué SSP section Trafic aérien

Plusieurs travailleuses et travailleurs de l’Aéroport sont infecté-e-s par le virus et peuvent le transmettre à leur tour aux passagères et passagers.

Photo Eric Roset

Le 29 janvier, notre Syndicat a écrit à des employeurs à l’AIG et en particulier au Directeur général.

Nous avons demandé quelques mesures de protection pour les 10’000 travailleurs et travailleuses de l’Aéroport pour pouvoir porter un masque, des gants, disposer des mouchoirs jetables et des produits stérilisants adéquats et pouvoir se faire soigner en cas de soupçon de contraction du virus. Nous avons insisté que les frais engendrés par de tels équipements sont à la charge de l'employeur afin de protéger la personnalité des travailleurs-euses.

Ce 19 mars, nous pouvons réitérer les mêmes demandes tant la situation est hors de contrôle et nombreux sont les employeurs qui ne se soucient guère de la santé de leur personnel.

Malgré nos appels incessants, les employeurs sont incapables de protéger leur personnel. Dans ces conditions, nous exigeons la fermeture immédiate de l’Aéroport d’ici au vendredi 20 mars 2020, 12h00. Nous demandons le paiement intégral de tous les salaires du personnel.

À défaut de la fermeture de l’Aéroport, nous déposons un préavis de grève générale et appelons toutes et tous les travailleuses et travailleurs de l’Aéroport de se joindre à nous.

Nous rappelons que la responsabilité pénale des employeurs est engagée et ils pourront encourir des poursuites graves pour des négligences coupables commises sur l’autel des économies au profit des actionnaires.

Les autorités fédérales et cantonales portent une lourde responsabilité pour avoir permis un chaos total et une promiscuité pouvant être mortelle.

Nous demandons la création d’un fonds de compensation afin de porter secours aux personnels des entreprises qui sont d’ores et déjà sous la menace de licenciement ou du chômage partiel.

La Confédération et le Canton ne peuvent décemment pas aider les entreprises avec l’argent des contribuables sans se soucier des fins de mois difficiles qui attendent. Nos vies valent plus que leur fric.