Après de longs mois de négociations, saisine du tribunal compétent (CRCT) et mobilisations du personnel, nous avons enfin signé un accord qui s'articule en 3 augmentations successives d'ici au 1er janvier 2024, avec au total, un minimum de +7% sur le salaire fixe et +4,5% sur la part variable, assortis d'une prime immédiate de 4'000 francs pour le personnel de cabine et 4'500 francs pour les chef·fe·s de cabine.
Par ailleurs, les augmentations seront automatiquement revues à la hausse si les inflations de 2022 et/ou de 2023 sont supérieures aux prévisions de la BNS (respectivement 3 et 1%).
L'accord inclut également une revalorisation substantielle des indemnisations versées lorsque la fin de service du personnel chevauche sur son jour de repos, ainsi qu'une revalorisation des cotisations de LPP. Enfin, le personnel atteignant les 14 ans d'ancienneté bénéficiera d'un jour de vacances supplémentaire (soit 26 jours ouvrables par année).
Le renforcement du salaire fixe au détriment de la part variable est une revendication de longue date, car lui seul est reconnu dans son intégralité par les organismes de protection sociale.
Easyjet connaît de nombreuses grèves dans les pays européens (Angleterre, Espagne, Italie, Portugal et Allemagne). Le personnel basé en Suisse (Genève et Bâle-Mulhouse) était déterminé à obtenir une réelle compensation salariale. Easyjet Suisse ne pouvait pas prendre le risque d’une grève pendant la saison estivale.
Cet accord exceptionnel dans l’histoire de la branche helvétique de la compagnie est le résultat direct de la mobilisation du personnel soutenu par le SSP.